Avant même la promulgation de la RGPD, la CNIL avait initié en 2017, un travail de réflexion sur les bons usages de l’intelligence artificielle et sur les besoins d’encadrer ces pratiques. Garante des principes éthiques fixés par le législateur, la CNIL est l’un des organismes les plus légitimes et référents en matière de régulation des...
Avant même la promulgation de la RGPD, la CNIL avait initié en 2017, un travail de réflexion sur les bons usages de l’intelligence artificielle et sur les besoins d’encadrer ces pratiques.
Garante des principes éthiques fixés par le législateur, la CNIL est l’un des organismes les plus légitimes et référents en matière de régulation des évolutions techniques et technologiques.
Désireuse d’inclure les citoyens dans une réflexion publique et de ne pas cloisonner le débat éthique simplement aux experts du domaine, elle a initié en 2017 une succession de débats publics qui ont eu lieu de janvier à octobre partout en France.
Cette démarche collective a abouti à un rapport de 80 pages, qui se divise en 3 grande parties. Tout d’abord il définie l’IA et ses usages puis répertorie les enjeux éthiques qu’elle soulève avant d’apporter dans un troisième temps, les réponses pour y répondre.
Les 6 problématiques éthiques identifiées par la CNIL :
- L’autonomie humaine et celle des machines
- La discrimination et l’exclusion susceptibles d’être engendrées par l’IA
- La personnalisation face à la logique collective
- Apprentissage et développement de l’IA vs collecte des données
- Qualité, quantité, pertinence : L’enjeux des données fournies à l’IA
- L’identité humaine au défi de l’intelligence artificielle