Qu’ils se déhanchent sur TikTok, prennent la pose sur Instagram ou vloguent leurs journées sur YouTube, les jeunes sont partout sur les médias sociaux. Pourtant, 20 ans après l’apparition de Facebook, le profil des utilisateurs de réseaux sociaux tend à se diversifier. Entrées dans les mœurs, les plateformes attirent désormais un public et des influenceurs...
Qu’ils se déhanchent sur TikTok, prennent la pose sur Instagram ou vloguent leurs journées sur YouTube, les jeunes sont partout sur les médias sociaux. Pourtant, 20 ans après l’apparition de Facebook, le profil des utilisateurs de réseaux sociaux tend à se diversifier. Entrées dans les mœurs, les plateformes attirent désormais un public et des influenceurs « de 7 à 77 ans ». Une opportunité, pour les marques, de toucher différentes audiences. Alors, en 2021, le marketing d’influence est-il toujours « un truc de jeunes » ? Hivency, solution d’influence du groupe Skeepers, fait le tour de la question.
Sur les réseaux sociaux, des audiences multigénérationnelles
La plupart des plateformes attirent des audiences multigénérationnelles. En effet, si les « digital natives » ont fait des réseaux sociaux une habitude de vie, les générations précédentes sont de moins en moins en reste.
Facebook, l’âge de maturité
Sans surprise, Facebook, le doyen des médias sociaux, séduit particulièrement les publics adultes et matures. Près de la moitié des plus de 65 ans fréquentent ainsi le réseau social de Mark Zuckerger. Un chiffre qui croît dans les tranches d’âges inférieures.
YouTube, Instagram ou encore Pinterest entrent dans les mœurs
Mais Instagram, YouTube ou encore Pinterest connaissent également une diversification démographique progressive. Chacun de ces réseaux enregistre en effet de bons taux de pénétration auprès des adultes et des séniors :
- 47 % des 30-49 ans, 23 % des 50-64 ans et 8 % des plus de 65 ans seraient ainsi présents sur Instagram.
- Un succès comparable à celui de Pinterest, qui convainc 35 % des 30-49 ans, 27 % des 50-64 ans, mais aussi 15 % des plus de 65 ans.
Bien plus ancré dans les habitudes des internautes, YouTube enregistre quant à lui des taux de pénétration record, toutes générations confondues. 38 % des plus de 65 ans consomment des vidéos sur la plateforme. Un chiffre inférieur de moitié (au moins) à ceux constatés chez les individus plus jeunes.
Un monde de l’influence plus diversifié qu’il n’y paraît
Selon Statista, en 2019, la moitié des influenceurs Français avaient entre 19 et 30 ans. De quoi renforcer l’idée d’un marketing d’influence exclusivement orienté vers les jeunes consommateurs. Pourtant, le paysage de l’influence est plus diversifié qu’il n’y paraît.
Le gigantesque succès des enfants influenceurs
Aujourd’hui connus de tous, les enfants influenceurs enregistrent parfois des audiences record. À 10 ans, Ryan Kaji est désormais célèbre pour être l’un des YouTubeurs les mieux rémunérés au monde. Et pour cause, le jeune influenceur comptabilise plus de 49 104 456 440 vues (vous avez bien lu) et réalise de nombreux partenariats sur sa chaîne YouTube, « Ryan’s world ». Un exemple loin d’être isolé, y compris dans l’Hexagone où les enfants influenceurs font également parler d’eux.
Les premiers créateurs de contenu grandissent avec les plateformes
Devenue pleinement adulte, la première génération de créateurs de contenu offre un nouveau visage au monde de l’influence. Les blogueuses, YouTubeuses et Instagrameuses Coline (« Et pourquoi pas Coline »), Léa (« Je ne suis pas Jolie »), Safia Ayad ou encore Kenza Sadoun El Glaoui (« La Revue de Kenza ») abordent ainsi des thématiques liées à leurs nouvelles expériences de vie (entreprise, parentalité, couple, immobilier, expatriation, etc.) sans pour autant délaisser leurs premières amours (mode et beauté notamment).
Moins nombreux, les influenceurs quadra et quinqua sont pourtant bien présents
Les créatrices et créateurs de contenu dans quadra et quinqua rassemblent autour d’elles et eux de belles communautés. En France, l’influenceuse Sonia Sélaire s’adresse ainsi aux « vieunes », une audience de près de 100 000 femmes « pas tout à fait vieilles, mais plus tout à fait jeunes non plus ». De son côté, Hélène Legastelois (« Mon blog de fille ») fédère près de 200 000 abonnés sur ses différents canaux (YouTube, Instagram, Blog, Facebook). Pionnière dans le domaine de l’influence, la blogueuse Garance Doré rassemble quant à elle plus de 700 000 followers sur Instagram.
Des silver influenceurs et influenceuses de plus en plus visibles ?
Moins nombreux et nombreuses, les influenceurs et influenceuses dans la force de l’âge sont pourtant présents sur différentes plateformes, y compris en France. La « silver model 1960 », Caroline Ida Ours (« Fiftyyears of a Woman ») rassemble ainsi plusieurs dizaines de milliers d’abonnés sur Instagram, YouTube, Pinterest, Facebook et le canal blog. Un succès auquel n’a rien à envier Nicole Tonnelle (« Belles et bien dans votre peau »), micro-influenceuse « plus de 50 ans » également très suivie sur ses différents réseaux.
Les familles influentes dans toute leur diversité
Preuve du caractère multigénérationnel des audiences, l’influence se pratique désormais en famille. Parents, enfants et mêmes grands-parents partagent leur quotidien sur les réseaux sociaux, à l’image de la « Family Coste », 253 000 abonnés sur YouTube et 122 000 followers sur Instagram. Le principe de l’influence en famille se diffuse au-delà d’une niche strictement « familiale ». Ainsi la créatrice de contenu Margot (You Make Fashion) imagine une vidéo à quatre mains afin de présenter une box beauté anti-âge proposée par la marque Blissim.